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Ad​à​mà

by KéwènKa

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1.
Mèsi lavi 03:23
Ton âme souffle sur mon cœur Qui s’ouvre sur ton corps que Je couvre de tendresse Et parcours avec vigueur ! Mèsi mèsi mèsi mèsi, mèsi mèsi mèsi mèsi, Mèsi mèsi mèsi mèsi, mèsi mèsi mèsi lavi ! Mèsi mèsi mèsi mèsi, mèsi mèsi mèsi lavi. Ta voix caresse mes rêves Qui s’adressent à l’univers… SOS et réponses Qui se dressent comme je me lève ! Mèsi mèsi mèsi mèsi, mèsi mèsi mèsi mèsi, Mèsi mèsi mèsi mèsi, mèsi mèsi mèsi lavi ! Mèsi mèsi mèsi mèsi, mèsi mèsi mèsi lavi. Tes grâces nourrissent mes sens Toi nourrice de l’évidence, Toi l’hôtesse, cette présence, Aux prémices de ma naissance ! Mèsi mèsi mèsi mèsi, mèsi mèsi mèsi mèsi, Mèsi mèsi mèsi mèsi, mèsi mèsi mèsi lavi ! Mèsi mèsi mèsi mèsi, mèsi mèsi mèsi lavi. Merci la vie. Mèsi mèsi mèsi mèsi, mèsi mèsi mèsi mèsi, Mèsi mèsi mèsi mèsi, mèsi mèsi mèsi lavi ! Mèsi mèsi mèsi mèsi, mèsi mèsi mèsi lavi.
2.
Cent racines 04:04
Il y a celui sans racines Engagé dans la marine, Qui mène sa vie coquine Avec toutes celles qu’il butine, Tous les jours change de voisine. Il a mis l’ennui en sourdine. Aspiré par la Pirogue, Epicurien, il vogue ! Il y a celle qui s’enracine Protégée par cent racines, Vivant de la terre qu’elle jardine, Vivant des beautés orphelines. Son bonheur elle le dessine, Avec les fleurs des origines. Inspirée, proche de l’Arbre Riant sous l’arbre à palabres. Doumba doumba doum doumba Doumba doumba dou doumba Il vit sa vie de bohème, Elle vit une vie de poème. Elle est princesse au village, Il est sans cesse en voyage. L’une inspirée par l’Arbre, l’autre… Aspiré par la Pirogue. Doumba doumba doum doumba Pour l’un, l’arrachement à soi-même, Qui le pousse, il se dépasse. Pour l’autre, ses proches qui l’aiment, L’aidant à dessiner sa trace. L’une inspirée par l’Arbre, l’autre… Aspiré par la Pirogue. Doumba doumba doum doumba Voici qu’un jour il débarque Sur ce quai où elle embarque. Un seul regard, une claque, En cet instant alchimique. L’une inspirée par l’Arbre, l’autre… Aspiré par la Pirogue. Doumba doumba doum doumba Grâce à l’Arbre, on fabrique Nos Pirogues héroïques. Son ancrage… sera de l’aimer elle. Doumba doumba doum doumba Son voyage… sera de l’aimer lui. Doumba doumba doum doumba Son ancrage… sera de l’aimer elle. Doumba doumba doum doumba Son voyage… sera de l’aimer lui. Doumba doumba doum doumba ho... L’une inspirée par l’Arbre, l’autre… Aspiré par la Pirogue. Doumba doumba doum doumba Tantôt, racines de l’Arbre, Tantôt, proue de la Pirogue. On erre, et on fait nos essais. Jusqu’au jour où l’on comprend : c’est Avec l’Arbre qu’on fabrique… La Pirogue. C’est avec l’Arbre qu’on fabrique La Pirogue.
3.
Folie des nuits d’été, Des femmes qui aiment danser, Des nuits oui oui des nuits, Des nuits qui aiment les femmes aussi ! Des fleurs, des belles de nuit Qui veulent vibrer Demoiselles voulant danser Partout où la nuit s’enfuit oui oui ! Des zigues, des gars, des gus, Des hommes qui zonent au bar. Des suisses, des turcs, des russes Aux mille histoires... Aux mille histoires ! Oh... Cette chanson est pour toi… Vas-y danse, vas-y danse, vas-y danse Alma. Cette chanson est pour toi... L’étoile Vas-y danse vas-y danse, vas-y ! Des hommes au verre rempli, Qui les empêche de danser. Attirés par leur demi, Ils en oublient... leur moitié ! Et… Des filles à l’émoi rebelle Qui veulent danser, Des cavaliers pressés Qui veulent aller se coucher… avec elles ! Allez... Cette chanson est pour toi… Vas-y danse, vas-y danse, vas-y danse Lucia. Cette chanson est pour toi... L’étoile Vas-y danse vas-y danse, vas-y ! Tornades incroyables, Des vortex sur la piste, Des couples qui se décuplent, Du latex en coulisse ! Oh oui… Des sourires et du beau, Des regards de plaisir, Des pas créés dos à dos, Des envolées corps à corps ! Alors... Cette chanson est pour vous… Allez danse, allez danse, allez dansez pour elle. Cette chanson est pour toi… L’étoile Vas-y danse vas-y danse, vas-y ! Vas-y danse, danse danse, danse. (ter) En transe ! Cette chanson est pour vous… Allez danse, allez danse, allez dansez pour elle. Cette chanson est pour toi… L’étoile Vas-y danse vas-y danse, vas-y ! Vas-y danse, danse danse, danse. (ter)
4.
La vie 03:31
C’est un verre miraculeux contenant tous les espoirs, C’est un verre que l’on remplit de larmes, de sueur et de sourires. Offert en bienvenue, il ne contient rien, mais détient tant. Notre passé, notre présent, la mémoire de nos ancêtres, Nos faiblesses et nos forces, nos défis à relever… Tout est là, subtilement présent dans cette fine pellicule cristalline, Qui commence déjà à se remplir alors même que nos parents, Encore haletants, n’en sont qu’à reprendre leurs esprits, Au creux de cette nuit, ou de ce jour, où l’univers nous a dédié l’Amour. La vie… C’est une chambre remplie de ballons, Gonflés par dizaines et par surprise, un beau jour d’anniversaire. C’est une boum entre amis, début printemps de nos amours. C’est le boum-boum de mon cœur, qui s’accélère, de peur qu’elle réponde non… C’est ma première vague surfée, c’est son regard en disant oui… Souvenirs vagues et imparfaits, qui n’en deviennent que plus jolis. Ce sont nos proches partis… Un goût amer dans notre bouche. C’est l’odeur d’un livre ancien, c’est une musique de notre enfance. C’est une bière fraîche sur notre soif, goûtons la force des évidences ! Ces petits riens, autant de chances, pour enfin que nos vies dansent. C’est quoi la vie ? C’est ce que nous faisons, mais c’est aussi ce que nous sommes. En somme c’est… le faire et l’être, avec l’avoir pour nous distraire, Et le paraître pour ne pas être. La vie… C’est aimer, rire, pleurer, chanter, danser, gagner, Echouer aussi, abandonner parfois, Mourir, renaître, évoluer, changer, se tromper encore, espérer quand même ! Goûter, sentir, toucher, la vie c’est tout ça ! Et tellement plus… C’est avancer sur une route où le doute est la boussole. C’est défricher un chemin de la cime aux racines, du ciel au sous-sol. Alors il faut bien s’occuper des épines, et aussi savourer de croiser des bourgeons. Ils sont la lumière éclairant le bonheur, et promettant des fleurs, aux coins de nos rues. Souvent même c’est un immense parterre, qui s’offre à nu, et nous marchons dessus. Piétinant ainsi la vie, du haut de nos sombres dessous. Aveugles et sourds aux bienfaits de la vie, Nos attentes pour œillères, nos croyances les gardiennes, et la peur qui larsenne. Une vie est un cri de plaisir, de douleur, et d’envie… de bonheur à tout prix, Un cri d’espoir prêt à tout ! Chaque vie est un pari. Le pari d’être aimé et heureux dans le temps imparti, De retrouver notre mise pour qu’en fin de partie le sourire soit de mise… Pour accepter la sortie. Soyons heureux ici, vivons nos rêves maintenant. Gonflons nos voiles, voici la vie !
5.
Des premiers cris… Au dernier souffle… Infinis mirages. J’ai cru au père Noël comme j’ai cru en maman, Et c’était bien normal elle m’aimait tendrement. Mais 50 ans plus tard je suis tombé de haut… Quand mes parents biologiques m’ont appelé… Allo ?! Allo… Hey hey hey allo… (bis) Maman n’est pas maman. Je revois ces photos, je revis ces instants. Moi qui parle comme elle, qui lui ressemble tant, La même peau fragile, la même force tranquille… Mon identité en exil. Vérité fébrile. Kuan doyé ka, kuan doyé ka sava, eh… Kuan doyé dou, kuan doyé dou dou ka. Kuan doyé ka, kuan doyé ka sava. Eh kuan ! Kuan doyé dou, dou ka kan connayances. Puisque aucun savant ne pourrait le taire, La science dit vrai jusqu’à la preuve du contraire. Donc ce qui est vrai ne le reste pas. Je sais que je n’sais rien, et cetera. Eh oh ! Marcher au pas c’est subir un rêve. Eh oh ! Ohé… S’écouter soi c’est choisir un rêve. Ha, un rêve d’être soi, ohé, sans être trop sûr de soi. Qui de nos rêves sont les auteurs ? Mais qui ? Sûr de moi, je le suis bien trop souvent. Parce que je suis un mec, hétéro, valide et blanc. J’ai mis du temps à comprendre que la priorité des uns Est parfois le dernier souci des autres, Et qu’il ne changera pas l’monde le Kolibri, Seul, sans l’énergie d’autrui. Heureusement j’ai pris des claques, et compris Qu’il est complexe ce monde où l’argent parle trop, A en faire taire la vérité. Heureusement j’ai pris des claques et compris Qu’on peut faire autrement. Mais le ch’min est encore long, j’dois faire preuve d’humilité, Pour faire preuve d’humanité. Kuan doyé ka, kuan doyé ka sava, eh… Kuan doyé dou, kuan doyé dou dou ka. Kuan doyé ka, kuan doyé ka sava. Eh kuan ! Kuan doyé dou, dou ka kan connayances. (bis) Kuan doyé ka… Kuan doyé ka… Kuan doyé ka... Eh kuan ! Kuan doyé dou, dou ka kan connayances. On peut douter... Et on peut croire... Surtout restons humbles et indivisibles. Hey hey hey allo…
6.
L’addiction consciente, mais passive, au nocif… Est une agression pour mon esprit positif. Désirant l’espoir, espérant le vivre. Le pendant malsain dont les dépendants s’enivrent M’inflige une souffrance terrible de voir Ce piège qui se referme sur un duo noir, Au sein duquel victime et bourreau ne font qu’un. C’est un gâchis malsain, que je n’souhaite à aucun. Je nous veux libres… Je nous veux libres ! Liberté, tu n’es pas qu’une idée. Liberté, on t’a défigurée. Liberté, on pourrait t’incarner, Si demain on voulait s’faire du bien… Pour nous protéger, nous rassurer, ils tirent. Pour nous endormir, nous divertir, ils tirent. Ils tirent à bout portant sur la liberté. Pour nous permettre une vie facile, ils taillent. Pour nous éviter la bataille, ils taillent... Des costumes étriqués pour nos libertés. A grands coups de lois et de brevets ils taillent. C’est pour nous qu’ils taillent, et c’est pour nous… Qu’ils tirent… sur la liberté, pourvu que ça nous aille. Hey c’est pour nous qu’ils tirent ! Et c’est pour nous qu’ils taillent ! Aïe aïe aïe aïe aïe Liberté, tu n’es pas qu’une idée. Liberté, on t’a défigurée. Liberté, on pourrait t’incarner, Si demain on voulait s’faire du bien… Libre liberté, tu as été oubliée... Dans des livres témoignant que tu as bien existé, Et dans nos cœurs révoltés. Libre liberté, dans des livres enfermée, je te délivre. Pour le plaisir de te voir Briller dans les yeux des gens dans la rue, Rimer avec des mots que l’on ne dit plus ! Libe libe lib liberté (bis) Pour tous les rêves ! Tous les rêves occultés. Libe libe lib liberté (bis) Pour tous les rêveurs ! Tous les rêveurs opprimés. Hey ! Liberté, tu n’es pas qu’une idée. Liberté, on t’a défigurée. Liberté, on pourrait t’incarner, Si demain on voulait s’faire du bien…
7.
Vie paradis 03:14
A éviter d’être trop proches, je crois bien qu’on s’est sabordés. A se méfier de ce qu’on trouverait si l’on osait s’aborder... A se méfier de ce qui effraie, j’ai fini par m'éloigner. A éviter d’être trop proches, on finit par s’éloigner. En voyant grand quand on grandit, je crois bien qu’on vit petit, A vivre ma vie sans répit car la peur m'a ébloui. A vivre ma vie sans répit, je me trompe de paradis. En voyant grand quand on grandit, on se trompe de paradis. En osant vivre simplement, je suis heureux comme un enfant. En faisant confiance à la Vie, on reconstruit... On reconstruit… On reconstruit… On reconstruit le paradis.
8.
Yoveda 04:24
Dans la plaine, en porteur d’eau, L’œuf éclos de mon totem. Tout là-haut, je suis l’aigle, Plus réel que tous les mots. Ah yoyoyé Ah yoyoyé Ah yoyoyéyo Dans les airs, volatile Qui jubile d’y voir si clair. Médecine du feu sacré, Et ça crée ce qui chemine. Ah yoyoyé Ah yoyoyé Ah yoyoyéyo Ah yoyoyé yoveda Ah yoyoyé yoveda Ah yoyoyéyo yoveda Dans ce puits, au creux des terres… Le mystère d’une autre vie. La lumière coule dans mes pleurs… Cet ailleurs, c’était hier. Ah yoyoyé yoveda Ah yoyoyé yoveda Ah yoyoyéyo yoveda
9.
Inlakech 05:49
Paraît-il que les Mayas se saluaient Avec les deux paumes de main face à face. L’un disait « Inlakech » pour dire : « Je suis un autre toi ». L’autre répondait « Alakin » pour dire : « Tu es un autre moi ». Et ils croisaient les bras sur la poitrine, Ce qui signifie encore : « Le temps n’existe pas ». Inlakech c’est Maya, inlakech c’est ma voie. Une sagesse Maya forgée à l’épreuve du feu de la vie, De ce feu qui brûle mes croyances, Comme les chairs sont fondues par la soude. Si la brûlure est assez profonde, le masque tombe. A chaque seconde, de nouvelles pensées, Probablement aussi erronées Que toutes celles auxquelles j’ai déjà renoncé. A quoi bon s’y attacher ? « Je pense donc je suis », me direz-vous… Et sans pensées, qui serions-nous ? Inlakech. Inlakech c’est Maya, inlakech c’est ma voie. Je suis un autre toi. Tu es un autre moi. Mes repères sont mon repaire. Mais qui suis-je sans mes œillères ? Quelle est la part de mes lumières, Savoir acquis par mon vécu, Dépourvue d’intermédiaires ? Cette part me semble… Si petite. Et la liste des histoires, qui façonnent mon savoir, Si longue. Alors que j’erre au sein d’un flot De papiers buvards jetés dans une mer d’encre, Je rêve de papier neuf… Qui suis-je dans mon état vierge ? Mais qui suis-je ? Inlakech. Inlakech c’est Maya, inlakech c’est ma voie. Je suis un autre toi. Es-tu un autre moi ? Cela fait… à peine plus de 6 lustres que je grandis, Que faits illustres et sinistres s’illustrent dans ma vie, Je ne suis déjà plus moi. Pourtant, je suis toujours un autre toi. Equipé d’une panoplie de pansements, Pour tous les écorchés dont je fais partie, J’essaie de guérir, de panser la vie, de panser l’homme. Oui, tout simplement, avec des « panse-man ». Oui, tout simplement, avec des « pense… man ». La langue des oiseaux… Est-elle jeu de pistes ou jeu de mots ? Je ne pense pas la vie comme le garçon que je fus. Je ne pense pas non plus avoir les mêmes cellules Que le Petit Bonhomme Chipomme que je fus. Alors qui suis-je ? Qui suis-je ? Qui est Kévin Quentric ? Etait-ce ce bébé fraîchement créé par la matrice originelle ? Auquel cas, je ne suis plus Kévin Quentric. Et… Si Kévin Quentric est l’adulte ici présent, Récalcitrant aux coups de trique, pourtant fondu dans la Matrix… Qui était cet enfant que je fus ? Comment s’appelait-il alors ? Qui suis-je ? Mais qui suis-je ? Inlakech. Inlakech c’est Maya, inlakech… c’est ma voie. Je suis un tas de matriochkas, Ces poupées russes que l’on empile… Si ce que je suis est si complexe, Variable, évolutif, que faire ? « Sois ce que tu es. » Selon Sri Ramana. Mais la vie est mouvement, à chaque instant je me recrée. « Ne change rien » dit-on quand on s’aime. Pourtant c’est un mauvais sort. La stagnation est impasse et illusion, Ça pue la fermentation, l’immobilisme délétère. Grandir. Toujours grandir. Un peu plus près des étoiles, il ne reste plus qu’à être, Au-delà de tout ce que je suis. Inlakech ! En se séparant de tout, que reste-t-il ?! Mes croyances dictent qui je suis, le néant dit ce que je suis. Inlakech c’est Maya, inlakech c’est… ma voie. Serais-je le produit amnésique de quelques brins d’éden ? Le fruit d’un intemporel jardin d’ADN, Que fertilise une eau mystère, dont je suis gorgé jusqu’à la mort. Que suis-je ? Une créature liquide, formée par l’ADN, transcendée par l’Amour, Embrouillée par l’ego. Nous sommes si proches : inlakech. Au-delà de mes remparts gît l’autre là de mes soupirs. Entrelacs de chaque départ qui nous fait jouir ou subir. Toi l’autre fruit tu es ma sœur, toi l’autre fruit tu es mon frère. Même si tu fuis, c’est la même Terre qui nous crée tous frères et sœurs. Pas de sang, mais de cœur. Nos frontières sont des miroirs. Je suis ton image inversée, renversée, controversée. Nos deux visages en vis-à-vis dévisagent le paysage : Ce mirage sur l’autre rivage. Deux visages d’un même équipage, Surfant le Tout, Cette fourmilière dont nous sommes les ouvrières. Nous sommes les cellules du même corps. Nous sommes les cellules de ce monde. Inlakech. Inlakech c’est Maya, inlakech c’est ma voie. Je suis un autre toi. Le temps n’existe pas. Sois, sois, sois ce que tu es. Et vis, vis, vis ce que tu veux. Mais je vois, vois, vois ce que je suis. Et je suis, suis, suis un autre toi.
10.
Adàmà 06:13
Adàmà, une île fluviale Embrassée par la même eau. Oh toujours Brumeuse et glaciale, point d’horizon… A jamais. Au sol des singes : les Erkis, Mémoire courte et savoir fort, et j’en suis. Adàmà Adàmà mon peuple élu, Adàmà Adàmà est un record, On s’adore ! Annu Dieu créateur nous a choisis, élevés. Nos parias sont les Infras, Des singes perchés. Qui se donnent des airs En méprisant les fourmis, Qui elles aussi ont des esclaves, Et des ennemis. C’est gênant d’être au-dessus, A la longue on s’habitue, Dieux merci ! Une histoire de gêne que l’on modifie… Dans la ville de Rusèlam, Un livre, un seul, le vrai, l’Alliance ! Adàmà Adàmà Annu l’inspire, Adàmà Adàmà les chefs témoignent… Un jour une inconnue, un genre d’Erki, Venue des eaux, sortie d’un arbre creux, Foule Adàmà et dit « Je suis de ceux  Qui élus vivent dans la peur comme ici. Je prône l’Amour et la Connaissance. Erkis vos offrandes sont des pillages, Toutes vos croyances sont des mensonges, Vos dieux : des singes cornus en avance. Appelez-moi Prométhée. » Et pendant onze jours Ah le discours devient rumeur. A la vitesse de la Lumière, Prométhée s’éteint dans une brûlure !... Celle du dragon. Une pie prend l’Alliance. Et une maladie ravage Adàmà. Ça dure longtemps… Annu sait qu’un bon Dieu s’attend. Plus tard une poignée d’Erkis, Les rescapés retrouvent non loin De Rasèlam cité de la renaissance : L’Alliance ! Un chapitre raconte Comment Annu libéra les Erkis. Adàmà Adàmà a en l’Alliance Adàmà Adàmà a toute confiance. Prométhée y est dépeinte Comme un dieu-serpent, Démoniaque et dangereux, qui vécut jadis. Des Erkis doutent mais craignent la milice, Puis on doute de soi, et on croit nos dirigeants. De l’Amour mort le levain, Hormis pendant les rituels clandestins. Ainsi s’écrit notre destin... Erki en transe commence à voir Sa propre vie dans le brouillard. Erki en transe dans la Lumière, Des horizons qui se libèrent. Erki en rêve se voit flotter, Sachant nager il s’en irait. Erki en vrai veut s’entraîner, Sachant nager, là il saurait ! Adàmà Adàmà si Soi le sait Adàmà Adàmà ce que l’on est Adàmà Adàmà Annu le sait Adàmà Adàmà mais c’est à nous Adàmà Adàmà de le percer Le secret, oui… C’est Annu. Oui c’est à nous… Adàmà...
11.
Accueillir 03:38
Accueillir sa vie, apprendre à recevoir, Accueillir l'histoire qui fera qu'on s'élève, Accueillir mes rêves pour en cueillir les fruits, Accueillir la nuit la beauté du sombre, Et accueillir l'ombre qui est fille de lumière. Accueillir le choix qui me rend plus léger, Accueillir le fait que je me respecte, Accueillir « l'échec » qui meurt avec son juge, Accueillir cette ruse comme l'inspir qu'on reçoit, Et accueillir mon droit d'exclure quand j'expire. Accueillir sa vie, apprendre à recevoir, Accueillir l'histoire qui fera qu'on s'élève, Accueillir mes rêves pour en cueillir les fruits, Accueillir la nuit la beauté du sombre, Et accueillir l'ombre qui est fille de lumière. Et courir sous la pluie, embrasser la vie, Briser l'interdit, oh re-cueillir l'envie. Accueillir mes peurs qui craignent ma force, Accueillir cet ours qui en fera du miel, Accueillir l'appel de cet enchantement, Accueillir l'élan du changement pour de bon, Et accueillir le son de mon centre immobile. Accueillir sa vie, apprendre à recevoir, Accueillir l'histoire qui fera qu'on s'élève, Accueillir mes rêves pour en cueillir les fruits, Accueillir la nuit la beauté du sombre, Et accueillir l'ombre qui est fille de lumière. Et courir sous la pluie, embrasser la vie, Briser l'interdit, oh re-cueillir l'envie... Et sourire sans raison, léger sans enjeu, S'aimer pour de bon, et repartir heureux. Et courir sous la pluie, embrasser la vie, Briser l'interdit, oh re-cueillir l'envie… Sourire sans raison, léger sans enjeu, S'aimer pour de bon, et repartir heureux. Oh accueillir... qui je suis.
12.
On se séduit, on se le dit. On se caresse et on sourit. On se confie et on confond La danse et la fusion. Allez viens... La vie s'écoule sur le pavé. Le bonheur coule dans nos soirées. La vie chamboule certains projets. Le plaisir coule dans nos baisers. La vie jubile de se sentir savourée. (bis) Le cœur n'a pas plus de frontières Que nos pays sur cette Terre. Que nos barrières soient aussi frêles Que la nuit sur nos ailes. Allez viens... La vie s'écoule sur le pavé. Le bonheur coule dans nos soirées. La vie chamboule certains projets. Le plaisir coule dans nos baisers. La vie jubile de se sentir savourée. (bis) « Fais confiance - je me suis dit - A l'univers. » Et il m'a dit : « S'aimer Vrai c'est s'aimer libres, Hey, desserre la bride ! » Et sur le champ, puisque l'on s'aime, Prends-la, vas-y, la clé des chaînes. Et on prendra la clé des champs. Où la vie s'écoule ! La vie s'écoule sur le pavé. Le bonheur coule dans nos soirées. La vie chamboule certains projets. Le plaisir coule dans nos baisers. La vie jubile de se sentir savourée. (bis) Alors je savoure la vie. Je savoure la vie ! La vie s'écoule sur le pavé. Le bonheur coule dans nos soirées. La vie chamboule certains projets. Le plaisir coule dans nos baisers. La vie jubile de se sentir savourée. (x4)
13.
Il y a une lumière qui brille dans nos vies, qui brille dans nos cœurs. Il y a une lumière qui réside en l’envie d’être humains sur la Terre. Il y a cet espoir qui n’est pas dans nos lois, mais qui est dans nos choix. Il y a toutes ces fois qui ne vont pas de soi, si l’on se fie aux rois. C’est cette étincelle qui perce les ténèbres, transperce l’avenir. Mais le marchand de sable vient pour bercer la plèbe, pour bien nous endormir. Il y a une lumière qui brille dans nos vies, qui au fond nous espère. Il y a une lumière qui réside en l’envie d’être humains sur la Terre. Il y a cette folie de croire en la magie, sentir ce que l’on est. Il y a ce vertige du chemin élargi, si l’on s’abandonnait. Vivre pourrait être comme tous ces rêves lucides, où on sait que l’on rêve. Car libre est l’instant pour tous ceux qui décident de faire monter la sève. Il y a une lumière qui brille dans nos yeux, s’allume dans nos peurs. Il y a une lumière qui brille pour mes frères, scintille chez nos sœurs. Il y a une chaleur qui brûle dans nos corps, qui chauffe nos entrailles. Il y a une douleur qui n’est qu’illusoire, qui se rue dans nos failles. Il y a une lumière qui brille dans nos vies, qui brille dans nos cœurs. Il y a une lumière qui réside en l’envie d’être humains sur la Terre. Il y a une lumière qui brille dans nos vies, qui au fond nous espère. Il y a une lumière qui réside en l’envie d’être humains sur la Terre.

about

1er album du groupe KéwènKa - Chanson Folk
Poézic pour vibrer l'amour, l'éveil et la joie de vivre !

Guitares, voix, violoncelle et percussions servent un univers sensible et original. Un hymne à la vie, des compositions de chansons françaises interprétées avec passion, et ponctuées de slam en musique. Une large palette sonore, des textes soignés, une "Poézic" haute en couleurs !
D’autant plus que l’artiste peintre Karin Peyrin assure des performances artistiques riches en couleurs et en émotions pendant leurs concerts. Musique, poésie, peinture, aventure humaine où nous sommes invités à chanter, danser et se laisser toucher par les mots au creux de leur spectacle !

Kévin Quentric est auteur-compositeur-interprète depuis 2010. Ses textes et sa voix rappellent parfois Thiéfaine ou Flo Delavega, tout en incarnant la richesse d'un univers bien à lui. Depuis son enfance, il a gagné plusieurs concours d’écriture dans différents domaines (critique de livre, cinéma, poésie), et fut notamment lauréat 2020 du concours international de création littéraire et artistique "Dis-moi dix mots au fil de l'eau" organisé par le Ministère de la Culture et de la Communication. Issu de la formation professionnelle de Jazz Action Valence, Kévin est arrivé jusqu'en finale régionale du Vocal Tour 2015, "le tremplin vocal n°1 du web", catégorie auteurs-compositeurs.

« L'esprit de Kévin fuse de textes aussi puissants et profonds que sensibles et sensés.
Il continue alors son bout de chemin, tout en gardant le nom de projet KéwènKa,
lui permettant de partager toujours et encore ses pensées originelles
et ses rythmes naturellement envoûtants. »
Lab'Elle Zic (agence de promotion d’artistes)

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kewenka.com

credits

released October 19, 2021

Album « Adàmà »
Réalisé par KéwènKa
Enregistré et mixé par Nicolas Eschalier au Magic Studio à Saint Péray (07)
Masterisé par Patrick Brugalières à Bordeaux (33)
Conception graphique : N&L Design et Kévin Quentric
Financé sur Ulule
2021

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about

KéwènKa Saint Marcellin, France

KéwènKa est un groupe de chanson française et de slam en musique (spoken word). À la croisée des chemins entre la plume soignée de Ben Mazué, la joie de Flo Delavega, la profondeur de Nakho Bear et l’énergie de liesse des Zoufris Maracas, KéwènKa dispose d’une large palette pour faire voyager nos êtres. Guitares, voix, violoncelle et percussions servent un univers sensible et puissant. ... more

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